Nombreux sont les patients qui cachent leur maladie à leur entourage. En effet, les mentalités ont beau évoluer, le poids des préjugés est encore pénible.
Aujourd’hui âgé de 45 ans, Marc a été diagnostiqué depuis vingt ans, mais ressent toujours le regard des autres. Quand il a découvert qu’il était séropositif, il a vite compris qu’il allait devoir subir une double peine : la discrimination et la stigmatisation.
Pour éviter les jugements, il décide de cache la vérité tant à ses proches qu’à ses collègues de travail. Autour de lui, personne ne sait rien de son état de santé. Mais cela ne dure qu’un temps. Au bout d’un an et demi, les symptômes (fatigue, maladies opportunistes…) l’obligent à rompre le secret. « J’avais perdu des amis emportés par la maladie. J’étais très angoissé de partir à mon tour. L’évolution des traitements m’a permis d’espérer à nouveau », témoigne-t-il.
Cadre dans un service de marketing, il parvient à négocier un mi temps thérapeutique, mais la détérioration de ses défenses immunitaires rendent son quotidien difficile. « J’ai senti beaucoup de méfiance quand les gens ont appris que j’étais séropositif. La maladie fait peur. Cela explique que rares sont les personnes qui osent l’afficher », précise-t-il
« Peu de gens savent que quand un patient est sous traitement depuis plusieurs mois et que sa charge virale est indétectable, le virus n’est plus transmissibles », explique-t-il. La maladie reste toujours aussi taboue et discriminante tant la peur de la contamination est fortement ancrée. En attendant que la société évolue, il mène son combat à son niveau pour sensibiliser les gens qu’il connaît et apporter son témoignage à ceux qu’il rencontre dans le cadre de différentes associations.
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