La musique adoucit les mœurs. L’adage est bien connu. Les bénéfices de la musicothérapie sont nombreux, notamment dans la prise en charge des maladies neurodégénératives. Quels liens entre musique et cognition ?
C’est en 1804 qu’un médecin anglais, Joseph Mason Cox, met en avant l’influence de la musique sur le système nerveux. Il prescrit l’opéra comme traitement moral de la folie. Par la suite, d’autres spécialistes auront ce même réflexe. Des concerts sont ainsi organisés dans des hôpitaux, pour soigner les aliénés. Les effets physiologiques procurés par les sons marquent l’avènement de la musicothérapie. Le recours à la musique dans le traitement de la douleur s’est décliné au fil des siècles. Elle a été utilisée sur des soldats convalescents au lendemain de la Seconde Guerre, mais aussi dans les cabinets dentaires pour calmer les patients. On s’en sert aujourd’hui lors de séances d’hypnose ou de réanimation.
Certaines musiques, de par ce qu’elles évoquent chez nous, nous redonnent du courage, nous émeuvent et bien plus encore. Elles auraient de véritables vertus pour la santé. On raconte que le psychiatre et neurologue Oliver Sacks doit à la musique son retour à la mobilité après une mauvaise chute qui le priva de l’usage d’une de ses jambes. Les musicothérapeutes estiment que le corps humain vibre au diapason de ce qui l’entoure. Cela peut paraître étrange de penser qu’il est possible de retrouver une mobilité grâce à la musique, pourtant, la motricité est sous-tendue par ces rythmes. La musique est ainsi utilisée pour tenter d’aider des parkinsoniens incapables de se mouvoir.
Ce type de thérapie s’avère pertinent pour aider les personnes atteintes de maladie d’Alzheimer. En effet, certaines mélodies peuvent réveiller des pans entiers de mémoire enfouie. Sans parler des bénéfices pour réduire le stress, grâce à une meilleure consommation d’oxygène et une bonne régulation du rythme cardiaque.
On parle de “musicothérapie” pour décrire une approche qui s’intéresse au paysage sonore de la personne pour lui permettre de mieux se connaître, de mieux gérer ses émotions et de guérir ce qui a besoin de l’être. Concrètement, il s’agit soit d’écouter de la musique existante, soit d’improviser avec des instruments. Les bons praticiens connaissent un large répertoire (baroque, pop, chants grégoriens…) dans le but de proposer des musiques auxquelles le patient peut s’identifier. En fonction de son histoire, chaque morceau aura des effets spécifiques. La musicothérapie se révèle également efficace pour aider des personnes atteintes de dyslexie. A chacun son style : certains préfèrent chanter. D’autres, jouer d’un instrument. Privilégier une chorale ou être seul. Une approche personnelle mais non moins efficace !
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