La 28ème édition de la Course du cœur organisée par l’association Trans-Forme vient de prendre fin. Ce magnifique événement a réuni plusieurs participants, qui ont traversé la France pour sensibiliser au don d’organes. Parmi eux, 14 collaborateurs du laboratoire Roche, qui ont couru pendant quatre jours, depuis Paris jusqu’à la station de ski des Arcs.
Leur vocation était, pendant ces quelques jours, de parler du don d’organe auprès de la population française. Dans toutes les villes traversées, ils ont tenté de faire passer leur message.
« Au quotidien, nous travaillons pour le bien-être des autres. Par cet engagement, nous allons encore plus loin. Je trouve que le soutien aux personnes transplantées est indispensable », souligne Philippe Paret, Directeur du département Field & Marketing Excellence, arrivé chez Roche il y a deux ans. Une aventure comme celle-là resserre les liens, autour d’une cause noble.
« La présence d’une équipe Roche révèle l’identité de notre entreprise et génère beaucoup de fierté auprès de l’ensemble des collaborateurs. Un beau moment de solidarité, un engagement et un effort partagé », estime de son côté Marie de la Roche Kerandraon, Directrice des Ressources Humaines.
Envoyer des ondes positives
De son côté, Charlotte Valandrey, marraine de l’équipe Roche de la Course du coeur a déclaré qu’il s’agit « d’envoyer des ondes positives ». Elle même transplantée du cœur il y a dix ans, l’actrice raconte ses motivations. « L’année dernière, j’ai été enthousiasmée par l’élan de l’équipe Roche. Pendant quatre jours et quatre nuits, ces quatorze personnes ont couru avec une telle bienveillance, une volonté, une gentillesse, une gaieté et une telle énergie !
Les gens qui courent transmettent vraiment quelque chose de fort dans les villes traversées, ils font avancer la bonne cause. J’avais envie de leur donner la force d’aller jusqu’au bout ». Elle souligne qu’il faut toujours garder espoir et s’entourer de personnes bienveillantes. Et de conclure : « C’est aussi important de s’occuper de soi. Car la greffe n’est pas une illusion : c’est une réalité qui peut arriver à tout moment. Et, quand ça arrive, c’est un moment merveilleux ».
« La greffe a été un grand changement dans ma vie. Aujourd’hui je suis beaucoup plus libre », témoigne Dounia qui a eu sa première greffe du rein il y a dix ans. Mais la maladie a récidivé et il a fallu réaliser une autre greffe ». Par la suite, la vie n’est pas simple pour autant en raison des risques de rejet ou de récidive.
Sauver des vies, c’est à la portée de tous
Chaque demandeur d’organe est inscrit sur une liste d’attente gérée par l’Agence de la Biomédecine. Sur cette liste, la priorité est donnée aux jeunes de moins de dix-huit ans.
Dans la majorité des cas, l’organe provient d’une personne décédée. Ne peuvent être donneurs que les personnes qui ont informé leur entourage de son vivant. Dans le cas de la greffe de rein, le don d’organe peut être réalisé de son vivant, à un proche. A condition d’être majeur, volontaire et en bonne santé.
Le don d’organe, c’est l’histoire de tous et pas seulement des malades. « Je veux inciter les gens à donner. C’est très important pour nous, c’est notre rêve ! Alors aidez-nous à le réaliser », insiste Dounia.
En 2013, 19 000 patients avaient besoin d’une greffe. A peine plus d’un quart ont pu en bénéficier, en raison du manque d’organes disponibles. Trop de Français ignorent qu’ils peuvent donner… et sauver une vie. D’où l’importance d’un événement comme celui là !