Anne Arthus-Bertrand, l’espoir d’une parkinsonienne

Anne Arthus-Bertrand, l’espoir d’une parkinsonienne

Le célèbre photographe, qui a immortalisé la Terre vue du ciel, est résolu à consacrer du temps à son épouse, Anne, atteinte de la maladie de Parkinson.

Régulièrement essoufflée, terriblement fatiguée et parfois même prise de dyskinésie, Anne Arthus-Bertrand a découvert il y a quatorze ans qu’elle était atteinte de la maladie de Parkinson. L’annonce a été rude. Son médecin lui a déclaré froidement, avant de prendre congé et de lui donner rendez-vous trois mois plus tard.

Dans sa maison près de Rambouillet, elle peut compter sur le soutien indéfectible de son mari, aussi vaillant et robuste qu’elle est fragile. Fragile, mais en même temps tellement forte. Anne Arthus-Bertrand est résolue à faire face à la maladie. Pour limiter les tremblements, elle consomme de nombreux médicaments, cinq fois par jour.

« C’est la femme pour qui j’ai le plus d’admiration », a déclaré Yann Arthus-Bertrand. L’aider résonne comme une évidence, quitte à arrêter les voyages qui l’épanouissent tant, afin de rester auprès d’elle. Car Anne a a de plus en plus besoin de lui. Pour autant, elle ne souhaite pas être réduite au statut de malade. Psychothérapeute, elle continue même de recevoir ses patients dès que sa santé le lui permet ! Et surtout, profite de chaque instant au maximum…

 

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