Apporter son aide l’aide à aller mieux

Apporter son aide l’aide à aller mieux

Monique, atteinte de la maladie de Parkinson depuis dix-sept ans, nous livre son témoignage sur la façon dont elle vit la maladie.

A cinquante-quatre ans, je me suis mise à trembler violemment dans un avion. J’ai pensé que c’était lié au stress. Malheureusement un neurologue m’a annoncé que c’était la maladie de Parkinson. Pendant trois mois j’ai été très mal, puis j’ai contacté l’association France Parkinson qui m’a sorti du trou et m’a beaucoup soutenue.

Par la suite, j’ai décidé de rendre ce qu’on m’avait donné donc je me suis engagée au sein de l’association. Ce n’est pas facile tous les jours mais ça m’aide d’accompagner les autres. Aujourd’hui je m’occupe des 70 comités. J’apporte une écoute, par téléphone, à des patients. Par ailleurs, j’organise des manifestations et des activités pour rompre l’isolement dans lequel ils se trouvent. Avant que je ne m’engage, les bénévoles étaient des proches mais pas des malades, depuis ça a changé !

Un combat qui mérite d’être mené

Les médicaments se sont améliorés, si bien qu’ils me permettent d’avoir une vie sociale plus facilement qu’avant. Je commence à prendre des médicaments à 6h00 toutes les trois heures jusqu’à 22h00. Les effets secondaires sont pénibles mais c’est plus rentable de les prendre car ils améliorent mon quotidien. Et quand parfois mes pieds refusent d’avancer j’attends que ça passe.

Il faut une volonté de fer, d’autant qu’on n’est jamais bien deux jours de suite. La lutte contre la maladie est un combat permanent, mais un combat qui mérite d’être mené !

 

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