Briser les tabous en pédalant…

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Briser les tabous en pédalant…

Hier, le quartier du Luxembourg était envahi par les cyclistes. Et pour la bonne cause…

Ils ont participé à l’événement « Psycyclette » et sont arrivés tout à l’heure à 17h au Jardin du Luxembourg, tout près du Sénat, sachant que l’événement était organisé sous le Haut patronage de Monsieur Gérard Larcher, à la tête de cette institution. Ils ont donc savouré, hier en fin dejournée, cette fin de parcours célébrée comme il se doit, après avoir parcouru 1000 km à vélo !

L’objectif des participants : faire entendre la voix des personnes souffrant de troubles
psychiques. Parmi eux, il y avait aussi bien des patients, que des proches, des soignants, des bénévoles et des sympathisants. Partout en France, ils ont pédalé pour briser les tabous. Entre le 17 et le 24 juin, plus de 200 personnes ont ainsi roulé dans toutes les régions, depuis la Picardie jusqu’en Midi-Pyrénées.

Comme l’an dernier, les « psycyclistes » ont été, lors de chaque étape, à la rencontre des citoyens à travers des manifestations festives afin de les sensibiliser aux maladies psychiques. Les maladies chroniques, telles la schizophrénie, les troubles bipolaires, les dépressions,les psychoses et les TOC, sont très répandues, mais il n’en demeure pas moins qu’on en parle trop peu. Tout le monde peut en être atteint au cours de sa vie. Invisibles et douloureuses, elles isolent les personnes touchées. Et force est de constater que les malades sont souvent mal compris et victimes d’idées fausses.

C’était cette année la seconde édition de cet événement, organisé par l’Unafam (l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques).

« Psycyclette représente un peu notre vie, avec des hauts et des bas, des montées et des descentes. A partir de la 5ème étape, c’était du plat. Cela représente le moment où cela va mieux dans notre vie, c’est beaucoup plus facile d’avancer quand on se sent mieux », raconte Adrien, qui a participé à cet événement l’an dernier. Psycyclette permet aussi aux malades de se « rétablir » à travers le sport, de se sentir valorisés, de s’entraider. Et de faire partie d’un groupe où la solidarité est partout !

 

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