Cancer du poumon traité par immunothérapie : comment réagir face à d’éventuels effets indésirables ?

A l’initiation de votre traitement immuno-oncologique, vous recevrez probablement une carte d’alerte patient – spécifique à chaque traitement d’immunothérapie – qu’il est nécessaire de garder sur vous en permanence et notamment lorsque vous voyagez. Elle contient des informations importantes sur la sécurité d’emploi auxquelles vous devrez vous référer en priorité.

Il est important d’être attentif à un symptôme inhabituel et/ou prolongé survenant à tout moment – pendant ou après le traitement – tel que des :

• Troubles d’ordre général : la fatigue
• Troubles cutanés : rougeurs diffuses ou démangeaisons
• Troubles gastro-intestinaux : diarrhée, notamment si elle contient du sang ou du mucus, ou si elle est associée à des douleurs abdominales intenses
• Troubles endocriniens : fatigue, perte de poids, nausées/vomissements, soif ou appétit excessifs, miction excessive et/ou fréquente
• Troubles respiratoires : essoufflement, toux
• Tous les symptômes les moins fréquents suivants :
  • Maux de tête
  • Confusion
  • Faiblesse ou douleurs musculaires
  • Engourdissement
  • Articulations douloureuses ou gonflées
  • Fièvre inexpliquée
  • Susceptibilité accrue aux hématomes
  • Perte de vision

Les effets secondaires de l’immunothérapie touchent le plus souvent la peau, le côlon, les organes endocriniens (comme l’hypophyse ou la thyroïde), le foie et les poumons.
Tout nouveau symptôme ou toute aggravation de symptôme doit toujours être très rapidement signalé à l’hôpital dans lequel vous êtes suivi, ou à un médecin ou un/e infirmier/ère qui pourra alors contacter votre hôpital. L’équipe médicale vous indiquera la démarche à suivre et dans certains cas de vous rendre à l’hôpital.
Pour votre sécurité, ne négligez pas ou n’essayez pas de traiter vous-même des symptômes inhabituels sans en parler à votre équipe soignante¹.