Coucou Nous Voilou au chevet des enfants malades

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Coucou Nous Voilou au chevet des enfants malades

Marc Salem, ancien responsable de la communication de l’hôpital Necker-Enfants Malades souhaite améliorer le quotidien des jeunes hospitalisés. Pour cela, il a fondé récemment l’association « Coucou Nous Voilou » et compte sur les dons pour réaliser ses beaux projets.

 

Qu’avez-vous entrepris quand vous étiez responsable de la communication au sein de l’hôpital Necker ?

Quand j’ai commencé à travailler à l’hôpital Necker en 1993, j’ai pu constater qu’autant les soins prodigués étaient de grande qualité, autant le quotidien des enfants malades était plutôt triste. J’ai donc monté des évènements, des animations, des collectes de jouets et livres neufs ou encore une fête de la musique, les Neck’Airs, afin de les distraire.

Pourquoi avoir créé « Coucou Nous Voilou » ?

Après plus de 20 années passées au sein ​de la Direction de l’Hôpital Necker-Enfants Malades, puis ​d’une association apportant le cinéma aux jeunes malades, j’ai décidé de me lancer aujourd’hui dans une nouvelle aventure. En effet, j’ai souhaité, en raison de mon expérience et des relations dans le milieu hospitalier pédiatrique mais également du monde de l’entreprise et du mécénat, fonder ma propre association, Coucou nous Voilou, évoluant dans le domaine que je connais le mieux, à savoir les enfants et adolescents malades et handicapés et tout mettre en œuvre pour financer des projets destinés à améliorer leur quotidien et leurs conditions de séjour.

Tout le monde est sensible à la cause des jeunes malades et il existe déjà de nombreuses structures, avec des bénévoles, dont la vocation est de distraire les enfants. Mais j’ai souhaité pour ma part agir différemment et monter une association pour mettre en place des actions concrètes.

Et en quoi consiste votre projet?

Coucou Nous Voilou a pour mission de financer des projets proposés par les hôpitaux eux-mêmes, par les professionnels de santé, médecins, infirmières, éducatrices, animateurs, psychologues…, afin de tout mettre en œuvre pour améliorer le quotidien et les conditions de séjour des enfants et adolescents malades. D’autre part, mon but est également de mener un projet original et unique, initié au Brésil et inédit en Europe. Ce serait donc une première en France. Il s’agit de boitiers cache perfusion, aux couleurs des héros et personnages ​célèbres ​appréciés par les enfants malades, pour les séances de chimiothérapie notamment, et qui leur permettent de mieux vivre et accepter ces séances douloureuses.

Cette initiative a un effet bénéfique sur les enfants car cela leur donne l’impression d’être aidés par Titeuf, Captain Biceps, Lou ou les Schtroumpfs quand on leur administre le médicament qui les soigne. J’ai d’ailleurs baptisé ces boîtiers AbracadaBox. J’espère que nous pourrons bientôt équiper plusieurs hôpitaux avec des dispositifs de ce type. Toutefois, créer de tels boitiers coûte particulièrement cher, car il faut passer par une fabrication industrielle, très coûteuse, pour répondre aux normes de sécurité et d’hygiène, primordiales dans un établissement de soins. De plus, une petite bande dessinée d’une quarantaine de pages, mettant en scène les personnages que j’ai cités précédemment, est en cours de création pour accompagner ces boitiers et expliquer aux enfants, de manière ludique, que les perfusions, la chimiothérapie, sont là pour les aider à guérir.

Comment comptez-vous y parvenir ?

Mon challenge est de trouver des fonds pour développer ce projet.
Déjà de grands dessinateurs tels que Zep (Titeuf), Tebo (Captain Biceps), les Schtroumpfs ou Julien Neel (Lou) se sont associés au projet. Je suis par ailleurs soutenu par un Conseil d’Administration dynamique composé de professionnels de la santé (le Président est un Chef de Service reconnu), de l’entreprise (le dirigeant du Groupe Quintésens, et l’ex-directeur marketing de Viadeo) ainsi que la fondatrice et directrice d’une importante agence de relations publiques, Public Garden. Je me suis servi de mon expérience pour monter l’association et trouver ses premiers financements. Nous prévoyons d’organiser des évènements pour lever des fonds et comptons aussi sur le mécénat. Et je vais prochainement aller à la rencontre des hôpitaux pour proposer notre participation selon leurs besoins ! Mais je ne vous cacherai pas que le nerf de la guerre, pour une association qui débute, avec un projet aussi ambitieux et original que AbracadaBox, reste son financement.

Quel est le coût du projet ?

Outre le fait que nous souhaiterions également financer des initiatives que nous proposerons aux services pédiatriques, le seul projet AbracadaBox nécessite près de 90 000 euros d’investissement, incluant la création et la fabrication des boitiers, l’élaboration de la bande dessinée et son impression… Alors si je devais faire passer un message, ce serait : n’hésitez pas… Soutenez Coucou Nous Voilou en faisant dès maintenant un don, déductible fiscalement à hauteur de 66%.

En savoir plus : http://CoucouNousVoilou.fr

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