Plus d’un million de Français sont victimes d’insuffisance cardiaque. Un chiffre à prendre en considération…
A l’occasion des Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie du 15 au 18 janvier, 8 000 cardiologues se sont rassemblés afin d’aborder divers sujets tels que le cœur artificiel, les nouveaux stimulateurs cardiaques et les thérapies géniques… L’insuffisance cardiaque se manifeste lorsque le coeur n’est plus capable de pomper assez de sang afin de combler les besoins du corps. Ce sérieux problème de santé se caractérise par une forte fatigue et un essoufflement considérable au moindre effort. Des nouvelles thérapies sont en cours de développement. La cardiologie du futur repose avant tout sur cette grande première médicale : l’implantation d’un coeur artificiel sur un patient victime d’insuffisance cardiaque. D’après Pr Albert Hagège, président de la Société Française de Cardiologie, le patient se porte à merveille. Son coeur artificiel fonctionne tel un coeur normal incluant quatre cavités cardiaques. Le matériau en contact avec le sang reste du matériel biologique.
La thérapie cellulaire fait partie des espoirs médicaux dans la lutte contre l’insuffisance cardiaque. Elle est utilisée après un infarctus. Ainsi, les cellules injectées peuvent se contracter. Or, il est difficile de trouver des cellules, selon le Pr Albert Hagège.
Quant à la thérapie génique, elle est utile lorsque les cellules d’un insuffisant cardiaque sont médiocres et n’ont pas le gène permettant aux cellules de se contracter normalement. Ce type de thérapie se traduit par l’envoi d’un virus désactivé comprenant ce gène. Ainsi, il est injecté dans le génome de la cellule malade recommençant à se contracter. Cette thérapie est déjà utilisée sur quelques personnes mais demeure en voie d’amélioration.
