« Gestion juridique du risque médical » est un ouvrage sous forme de guide pratique destiné aux médecins. Le livre explique in concreto comment réduire les tensions-conflits-litiges sur fond de médecine effrayée par le droit pour in fine améliorer la qualité du système de santé au bénéfice de tous en termes de coûts directs et indirects (financier et moral).
Cet ouvrage novateur, unique en son genre, est principalement destiné aux professionnels de santé et les incite à prendre en compte la valeur pratique des outils de gestion juridique du risque médical. Il consiste en l’application de méthodes de prévention et d’un certain nombre de conduites à tenir. Aujourd’hui, le risque médical demeure sous-évalué d’un point de vue juridique et judiciaire. Ce livre est très loin des lieux communs sur la judiciarisation du monde médical.
L’auteur, Alain Garay, avocat à la Cour de Paris, chercheur à la Faculté de droit et de sciences politiques d’Aix-Marseille et également vice-président de l’Association Latino-américaine de droit médical apporte des réponses précises à des problèmes souvent rencontrés par les professionnels de santé. Ce dernier offre un véritable guide professionnel. Alain Garay donne des conseils précieux dans le but d’améliorer la qualité de la relation médecin-malade et abaisser les frais de la judiciarisation de la pratique médicale. Dans cet ouvrage, plusieurs principes sont mis en lumière comme la prévention et le recours aux moyens de gestion juridique du risque médical, la gestion des crises de communication dans la pratique médicale et la mobilisation des ressources humaines pour gérer le risque médical.
« L’idée de départ du livre est de répondre à un réel besoin exprimé par les médecins afin de répondre aux préoccupations quotidiennes des patients en termes d’informations. Les patients ne sont plus fatalistes. Ils veulent en savoir davantage. Par exemple, les patients consultent par ailleurs Google. Le premier « médecin » consulté est « Docteur » Google… Depuis la loi dite Kouchner du 4 mars 2002, l’exercice médical est encadré par le « droit des malades ». Cette loi oblige les médecins dans les 15 jours suivant la découverte d’un dommage médical à prévoir un entretien individuel avec le patient. Selon les constats publiés, 98% des patients souhaitent être informés des « erreurs » médicales », explique-t-il.
Selon lui, les patients questionnent les médecins sur le terrain du droit : « Le surcroît d’exigence juridique inquiète certains médecins. Selon ces médecins, le droit est trop envahissant et s’apparente à une sorte de menace. Or, de nos jours, le risque médical est plus présent que jamais. L’acte de soin est dans une certaine mesure un acte juridique. C’est une sorte de contrat entre le médecin et le patient qui sous-entend une information et un consentement.
Cet ouvrage aide les médecins à s’organiser. Ce n’est pas un livre universitaire de droit de la responsabilité médicale, il tente d’expliquer aux médecins comment anticiper, prévenir et gérer les effets juridiques de l’exercice professionnel. Il constitue un outil stratégique pour neutraliser la « médecine défensive » et rétablir les équilibres. Il est important de ne pas opposer les catégories: médecins/patients. On parle d’état de santé et d’êtres humains avant tout. On doit prendre conscience des techniques de résolution de conflits. En résumé, cet ouvrage pratico-pratique pour les professionnels est aussi une mine d’or pour les patients. »