Deux pathologies se cachent sous l’acronyme énigmatique MICI (comprenez maladies inflammatoires chroniques de l’intestin). Il s’agit de la maladie de Crohn et de la recto-colite hémorragique.
Toutes les deux se caractérisent par l’inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif causant des lésions destructrices. Nous faisons aujourd’hui le point sur ces pathologies, à l’occasion de la journée mondiale qui leur est consacrée.
L’inflammation dans la maladie de Crohn peut affecter la totalité du tube digestif de la bouche à l’anus, alors que la rectocolite hémorragique reste localisée au niveau du côlon et du rectum.
Les manifestations principales sont le plus souvent des douleurs abdominales, des diarrhées fréquentes et parfois sanglantes ou encore des fissures ou abcès anaux. Elles s’accompagnent fréquemment d’une grande fatigue, d’une perte de l’appétit et de fièvre. Des atteintes articulaires, cutanées, oculaires ou hépatiques peuvent, parfois, survenir.
Les MICI peuvent être diagnostiquées à n’importe quelle période de la vie mais se révèlent généralement entre 20 et 30 ans, et elles évoluent par poussées avec une alternance de périodes très symptomatiques et de rémission.
Les causes de ces maladies restent encore inconnues, toutefois, les facteurs génétiques, environnementaux (notamment le tabac) et immunologiques ont une influence reconnue.
Les traitements principaux actuels reposent sur des immunosuppresseurs, des anti-inflammatoires et des régimes alimentaires en glucides spécifiques.
En France, 200 000 personnes sont concernées par les MICI, et chaque année 5 000 nouveaux cas sont diagnostiqués.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à vous rendre sur le site de l’Association François Aupetit en cliquant ici.