Leucémie Myéloïde Chronique : l’engagement de Mina Daban

Leucémie Myéloïde Chronique : l’engagement de Mina Daban

C’est en 2003, à peine 26 jours après son mariage, que Mina Daban apprend qu’elle souffre d’une leucémie myéloïde chronique (LMC). Il s’agit d’un cancer rare du sang et de la moelle osseuse touchant près de 8 000 personnes en France.

La maladie, due à l’apparition d’une anomalie chromosomique appelée le chromosome de Philadelphie, se traduit par une production excessive de globules blancs, dont certains sont immatures (on les appelle des blastes).

Pendant la phase chronique, le patient ne ressent que peu de symptômes, voire aucun. Le diagnostic se fait souvent de façon fortuite, lors d’une analyse sanguine de routine. Les personnes atteintes peuvent se plaindre d’une fatigue, de capacités réduites, d’une humeur dépressive.

Vient ensuite la phase d’accélération : la forte concentration de cellules leucémiques dans la moelle osseuse perturbe grandement sa production de globules rouges et de plaquettes.

Si aucun traitement n’est administré, la phase d’accélération passe à la crise blastique et l’état de santé du patient se détériore considérablement. Perte de poids, fièvre, sueurs nocturnes, etc, accompagnent souvent la progression de la maladie, engageant fortement le pronostic vital. D’où l’importance d’un traitement efficace lors de la phase chronique.

Une association pour lutter contre la LMC

Dans une interview vidéo de la Fondation Roche, Mina Daban raconte sa maladie, insiste sur l’importance de prendre son traitement avec une observance irréprochable et évoque les bienfaits de l’éducation thérapeutique du patient (ETP).

Alors que les médecins ne lui donnaient pas plus de 6 mois à vivre au moment du diagnostic de sa maladie, la découverte de nouvelles molécules lui permet de s’accrocher à la vie. Si bien qu’en 2010, elle crée l’association LMC France afin de rassembler les patients et leurs proches pour lutter contre la maladie à travers la recherche, l’information et la formation.

Pour découvrir l’intégralité de l’interview de Mina Daban sur le compte Vimeo de la Fondation Roche, c’est par ici.