Alors que se tient aujourd’hui la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, c’est l’occasion de démêler le vrai du faux grâce aux explications du Pr Mathieu Ceccaldi, chef de service de neurologie et neuropsychologie de l’hôpital de la Timone à Marseille.
Forme la plus fréquente des maladies neurodégénératives, cette maladie touche 800 000 personnes en France et 47 millions dans le monde. Les projections parlent de 130 millions de patients impactés à l’horizon 2050.
Essentiellement, mais pas qu’eux. L’âge est certes le premier facteur de risque pour la développer et la grande majorité des patients diagnostiqués ont plus de 70 ans. Parfois, la maladie débute bien avant 60 ans. Et très exceptionnellement, les symptômes peuvent apparaître avant 40 ans. Il existe plusieurs formes de la maladie. Elles peuvent êtres tardives, précoces, lentes ou rapides. Chaque cas est un cas d’espèce.
L’activité physique joue un rôle de prévention pour plusieurs maladies. Elle contribue à retarder le déclin cognitif, à condition d’être pratiquée régulièrement.
Oublier ses clés, buter sur un mot… sont des choses banales, souvent liés à la surcharge d’activité ou au stress. Quand ces problèmes de mémoire ont des conséquences significatives dans la vie quotidienne, cela peut être causé par un vrai déficit d’enregistrement. Ce sont parfois des signes annonciateurs.
Les personnes concernées mémorisent mal les événements récents, un peu comme si la mémoire du passé occupait tout l’espace. Mais la mémoire n’est pas la seule fonction affectée. D’autres fonctions cognitives peuvent être touchées comme le langage.
Les lésions de la maladie s’installent dans le cerveau avant qu’elle ne se déclare. Toutefois, le diagnostic répond à des procédures de plus en plus fiables. Auparavant, on se basait presque exclusivement sur les signes cliniques. Désormais, on dispose de biomarqueurs biologiques. Grâce à la neuro- imagerie, on peut repérer des lésions responsables du développement de la maladie.
On peut développer cette maladie sans qu’il y ait de précédent dans la famille. Et inversement, ce n’est pas parce qu’un proche a été concerné, qu’on le sera systématiquement. Même si, bien sûr, cela augmente un peu les risques.
Certaines études suggèrent que dans les pays où l’on part à la retraite plus tard, on vieillit mieux au niveau intellectuel. Par ailleurs, les personnes ayant bénéficié d’une meilleure scolarité se défendraient mieux. D’où l’intérêt d’une meilleure prise en charge du départ à la retraite. En terme de santé publique, c’est très important.
C’est un facteur de risque de maladie en général. Pour Alzheimer, il peut entraîner un déclin cognitif léger et accélérer des phénomènes pathologiques présents.
Non, au mieux on calme les symptômes ou on les atténue. Il n’existe pas de vaccin, mais la recherche travaille sur des thérapeutiques d’immunisation passive. L’objectif : développer des anticorps monoclonaux qui viendraient neutraliser les lésions dans le cerveau.
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