La marche de l’espoir

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La marche de l’espoir

Dolores Monier, 41 ans, victime de spondylarthrite ankylosante, a participé pour la deuxième fois à la Nocturne de Liévin, une randonnée pédestre de 50 kilomètres.

Cette maladie articulaire se traduit par de fortes douleurs dorsales, au niveau du bassin et des vertèbres. Cette dernière est souvent déclenchée par un mal de dos et le diagnostic est établi tardivement. Dolores Monier, une Liévinoise âgée de 41 ans en souffre depuis des années. « À 18 ans, je commençais à avoir des douleurs, confie-t-elle. Puis vers la trentaine, je souffrais beaucoup, je faisais de grosses crises. Je ne marchais pratiquement plus, on ne pouvait pas me toucher. C’était un cauchemar. J’ai dû être sous anti-inflammatoires, sous morphine. J’ai été assistante maternelle pendant dix ans mais j’ai dû arrêter. On ne trouvait pas ce que j’avais. Je suis alors allée voir un rhumatologue à Liévin après avoir su que j’avais des lésions au niveau des articulations sacro-iliaques. Le spécialiste a effectué des recherches et a décelé la spondylarthropathie », raconte-t-elle.

Son rhumatologue a évoqué la biothérapie, alors en en phase d’expérimentation. Cette dernière a accepté ce nouveau traitement et se sent revivre depuis. Grâce à une injection hebdomadaire, Dolores arrive enfin à mieux dormir la nuit et est aujourd’hui animatrice pour enfants. Elle a repris le sport et s’est inscrite à la  « Nocturne de Liévin », randonnée pédestre de 50 kilomètres, organisée dans la nuit du 12 au 13 avril dernier. Cette longue marche est un véritable défi personnel mais aussi une façon d’évoquer sa maladie trop méconnue du grand public. Elle rappelle que certaines personnes de son âge sont malheureusement déjà en fauteuil roulant.

Elle sait que son futur est incertain, et souhaite profiter de la vie autant que possible. La quadragénaire souhaite aussi redonner espoir aux personnes atteintes de cette maladie et donner de la force à son entourage notamment ses trois filles.