L’opération « Moi(s) sans tabac » a débuté en France le 1er novembre dernier. Initiée depuis l’an dernier, elle s’avère être un succès. Les entreprises ont à leur tour manifesté leur implication dans cette cause de santé publique.
En effet, nombreuses sont celles qui sont venus « à l’aide » de leurs employés désireux d’arrêter de fumer. Noël, salarié dans une entreprise des Yvelines, raconte que le programme mis en place par son entreprise, et notamment les séances de coaching, lui ont permis de venir à bout de la cigarette. Il incite désormais ses collègues à arrêter à leur tour. En effet, il a retrouvé l’odorat, et inversement, l’odeur du tabac lui est à présent très désagréable. Il fumait pourtant depuis l’âge de 15 ans, au rythme d’un paquet par jour. Mieux informé sur les dangers du tabac, il a bénéficié d’un accompagnement pour son sevrage. Ce qui l’a motivé : l’envie d’être en forme pour participer à une manifestation sportive. Or les fumeurs ont un moins bon souffle, surtout pour courir dans les dunes. De plus, il confesse avoir économisé beaucoup d’argent depuis qu’il a arrêté il y a trois mois.
L’intérêt de ces programmes collectifs, c’est aussi de pouvoir bénéficier des conseils des autres. Dans une logique de groupe, c’est plus facile de se (re)motiver.
La campagne du « Moi(s) sans tabac » a vocation à inciter les fumeurs à stopper leur consommation pendant 30 jours. Cette durée n’a pas été choisie au hasard puisqu’elle multiplie par cinq les chances d’arrêter définitivement! Ce sevrage est un réel enjeu de santé publique, sachant que la France compte plus de 13 millions de fumeurs quotidiens. De plus, le tabac est la première cause de mortalité évitable. En effet, il est responsable de plus de 73.000 décès par an. C’est le premier facteur de risque de cancer (poumon, voies aérodigestives supérieures et vessie notamment), mais il est également à l’origine de maladies cardiovasculaires, de problèmes d’insuffisance respiratoire, et pour les femmes, de menaces d’accouchement prématuré…