Trois idées reçues sur le don de moelle

Droits des patients
Trois idées reçues sur le don de moelle

Chaque année, en France, près de 2 000 personnes atteintes de graves maladies du sang (leucémies, lymphomes, etc) ont besoin d’une greffe de moelle osseuse pour guérir. Problème, en raison de la complexité génétique, les chances de trouver un donneur compatible sont extrêmement minces. Aujourd’hui, Voix des Patients tord le cou à trois idées reçues sur le don de moelle !

Le don de moelle peut entrainer une paralysie. C’est FAUX !

Il ne faut pas confondre moelle osseuse et moelle épinière. La moelle osseuse se trouve dans les os du bassin et non dans la colonne vertébrale ! Il n’y a donc aucun risque d’être paralysé à l’issue d’un prélèvement.

Le don de moelle est très douloureux. C’est FAUX !

Le prélèvement s’effectue soit par aphérèse (technique de recueil de composants sanguins par circulation extra-corporelle utilisée lors de certains dons du sang), soit par ponction dans les os du bassin, nécessitant ainsi une anesthésie générale. Certains donneurs décrivent la sensation consécutive au prélèvement dans l’os comme étant comparable à celle procurée par un « gros bleu ». Mais ce n’est pas systématiquement le cas. Les douleurs, quand elles sont présentes peuvent être facilement soulagées par les antalgiques classiques.

Quand on découvre une compatibilité, le don doit être réalisé immédiatement. C’est FAUX !

Une greffe, ça se planifie. Le prélèvement se planifie sur une période de un à trois mois. Des examens complémentaires seront réalisés pendant cette période ce qui vous permettra de vous préparer au don.

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