La Course du Cœur est une incroyable aventure humaine et sportive, reconduite chaque année depuis plus de 30 ans. Au total, 300 coureurs parcourent 750 km de course à pied en relais, entre Paris et Bourg-Saint-Maurice. L’événement dure pendant 4 jours et 4 nuits. La spécificité de cette course, c’est qu’elle est constituée d’une équipe de 20 coureurs greffés d’un organe.
Les grandes entreprises, mais aussi les personnalités du monde médical et les institutions peuvent se mobiliser pour témoigner de leur soutien aux personnes greffées. Les participants traversent plusieurs villes et villages pour sensibiliser les Français à la question du don d’organes et à la récente évolution concernant la législation. En effet, en 2017, la loi a évolué (cf encadré), mais le combat continue…
Du 29 mars au 2 avril, la 31e édition de la Course du Cœur, partira de Paris, traversera les Hauts de Seine, les Yvelines, l’Essonne, la Seine et Marne, le Loiret, l’Yonne, la Côte d’Or, le Jura et l’Ain, pour se terminer en Savoie.
C’est l’association Trans-Forme qui organise cet événement, et notamment l’opération «10 000 Cœurs pour l’hôpital». Le principe est simple : les enfants d’une centaine d’écoles viennent à la rencontre des coureurs transplantés pour leur offrir leur soutien grâce à des cœurs confectionnés par leur soin.
C’est l’opportunité pour les instituteurs de consacrer un moment pour informer les enfants à la question du don d’organes. Ces derniers ont le loisir de créer des dessins, des poèmes ou de confectionner des cœurs de toutes sortes. L’an dernier, 43 000 cœurs avaient été collectés en témoignage de soutien et d’encouragement aux greffés et aux personnes en attente de greffe.
La Course du Cœur en chiffres :
La loi sur le don d’organes évolue
La loi (n° 2016-41) du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé réaffirme le principe de consentement présumé au don d’organes. Ce qui change depuis le 1er janvier 2017, ce sont les modalités de refus de prélèvement. La loi clarifie aussi le rôle des proches.
Depuis 1976, la loi faisait de chaque Français un donneur d’organes présumé, tout en rappelant la possibilité de s’opposer à un tel prélèvement.
Désormais, le registre national des refus devient le moyen principal, mais non exclusif, d’expression du refus de prélèvement. Il est possible d’exprimer son refus soit par écrit soit par oral auprès d’un proche.
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