Obésité : huit ans d’espérance de vie sacrifiés

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Obésité : huit ans d’espérance de vie sacrifiés

Huit ans : c’est l’espérance de vie que sont susceptibles de faire perdre l’obésité et l’obésité sévère, et jusqu’à 19 ans de vie en bonne santé. L’étude de l’épidémiologiste Steven Grover, publiée le 5 décembre dernier par la revue The Lancet Diabetes & Endocrinology, est tombée comme un couperet.

On connaissait déjà la responsabilité de l’obésité dans l’accroissement du risque de développer une maladie cardiovasculaire ou une forme de diabète, avec pour conséquences principales une dégradation de la qualité et de l’espérance de vie. On dispose à présent d’éléments quantifiables. Ainsi le surpoids peut engendrer jusqu’à 3 ans d’espérance de vie en moins, l’obésité de un à six ans et la grande obésité de un an à huit ans. Les jeunes âgés de 20 à 29 ans sont ceux chez lesquels ont été observées les pertes d’années de vie les plus importantes.

A ce jour, l’OMS recense 1,4 millions de personnes de plus de 20 ans obèses dans le monde. Le doublement du nombre de cas depuis les années 1980 rend légitime l’emploi du terme « épidémie ».

Pour mémoire, on parle de surpoids lorsque l’indice de masse corporel (IMC) est de 25 ou plus, d’obésité lorsqu’il est compris entre 25 et 30 et d’obésité sévère dans le cas d’un IMC supérieur à 35.
L’IMC se calcule en divisant le poids par la taille au carré.

 

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