Première journée européenne de sensibilisation à l’arrêt cardiaque

Première journée européenne de sensibilisation à l’arrêt cardiaque

On estime que l’arrêt cardiaque fait dix fois plus de morts que les accidents de la route, explique Caroline Tourbe, journaliste pour le magazine Science et Vie.

Les chances de survie accroissent si le massage cardiaque est débuté tôt avant l’arrivée des secours. Cette journée de sensibilisation est coordonnée par le professeur Xavier Jouven , directeur du centre d’expertise mort subite, un centre de recherche Inserm situé à l’hôpital Georges Pompidou à Paris.

En France, le taux de survie est de 5% en moyenne et comporte de grande disparité régionale. Les petites pancartes vertes signalant la présence d’un défibrillateur dans un centre commercial ou dans les immeubles de bureau ont été multipliées, mais c’est encore trop peu surtout dans les stades. La différence des taux de survie s’expliquent aussi par le nombre de personnes formées aux gestes qui sauvent. Dans 80% des cas, il y a un témoin lors de la crise cardiaque mais il ne sait pas quoi faire. Avant toute chose il faut appeler les urgences en composant le numéro 15, commencer un massage cardiaque et demander à quelqu’un de trouver un défibrillateur.Tout au long de cette journée de sensibilisation, plus de 500 jeunes vont recevoir des formations accélérées, 30 minutes, pour réagir à tout moment. La simplicité et la rapidité sont les maîtres-mots de ces formations