Vous avez peut-être des enfants, des neveux et nièces, des cousins et des cousines… Quel est leur regard sur cette maladie ?
Alors que le Sidaction approche (il aura lieu les 1er, 2 et 3 avril prochains), la dernière enquête santé réalisée par la SMEREP révèle que près de 3 étudiants sur 4 ne se font pas systématiquement dépister, alors même qu’ils changent régulièrement de partenaires. Des chiffres encore plus inquiétants chez les lycéens, puisque cela concerne 81% d’entre eux. Ils justifient cela par le fait qu’ils considèrent ne pas avoir pris un risque suffisant. Par ailleurs, cette étude révèle que les étudiants et lycéens sont près de 15% à penser qu’il est désormais facile de guérir du SIDA grâce aux traitements.
43% d’entre eux n’utilisent pas systématiquement un préservatif
L’étude dévoile aussi que seuls 57% des étudiants français utilisent toujours un préservatif lors de leurs rapports. En revanche, ils sont 14% à ne jamais l’utiliser. En Ile-de-France, ce chiffre monte à 20%, car ils sont près d’1 étudiant sur 5 à ne jamais utiliser de préservatif durant un rapport sexuel. Explications : ils n’avaient pas de préservatif sur eux (12%), ou pensent que leur partenaire n’avait pas d’IST/SIDA au moment du rapport (20%).
Incitons les à la vigilance
Au sein de la population lycéenne, on note que 73% d’entre eux utilisent systématiquement un préservatif, ils sont tout de même 9% à ne jamais s’en servir. Ces comportements à risque en matière de sexualité révèlent qu’il y a encore trop de désinformation concernant le SIDA et sa guérison. A nous, donc, de les alerter sur ces pratiques dangereuses et de les inciter à la vigilance.