Epuisée par son activité professionnelle, l’éducation de ses enfants et le fait de porter à bout de bras sa sœur, Sylvie a heureusement pu compter sur l’aide de bénévoles.
Cette époque est désormais heureusement derrière elle, mais elle rend néanmoins hommage aux personnes qui lui sont venues en aide.
« Entre les enfants à récupérer à l’école, les courses, le ménage à gérer, ma sœur à conduire à ses différents rendez-vous médicaux… je ne m’en sortais pas. Sans compter qu’il ne m’était pas possible de laisser de côté mon emploi », raconte cette mère célibataire.
Au sein de l’hôpital Saint Joseph de Marseille, on l’a orientée vers des associations locales. C’est ainsi qu’elle a pu trouver l’aide et le réconfort dont elle avait besoin. L’écoute et la chaleur humaine, bien sûr. Mais aussi un soutien d’ordre plus « pratique ». Aide pour les courses alimentaires et soutien pour les devoirs de ses enfants sont les deux accompagnements qui l’ont le plus aidée. Et qui lui ont permis de tenir le coup.
« Quand vous devez gérer beaucoup de travail et beaucoup de pression, sans avoir les revenus nécessaires pour se payer les services de quelqu’un, c’est extraordinaire de pouvoir compter sur des bonnes volontés qui se mobilisent ».
Alors bien sûr, ce n’était pas toujours les mêmes personnes qui pouvaient se libérer, mais qu’à cela ne tienne !
« J’ai pu compter sur de nombreux jeunes. Vu qu’ils étudiaient en parallèle, ils n’étaient pas nécessairement disponibles tout le temps, ce que je comprends très bien »,
note-t-elle, tout en insistant sur le fait que cela lui a permis de se sentir beaucoup moins seule.
Au sein de l’hôpital, il existe toute une série d’associations dont Les blouses roses dont la vocation est de redonner le sourire aux patients. Ou encore l’association Belle & Bien, qui nous avait lirvé ses astuces pour rester belle malgré la maladie. Mais pour les aidants, ce n’est pas toujours simple en revanche de savoir vers qui se tourner. En dehors des associations nationales les plus célèbres, il existe aussi tout un tissu de structures locales. N’hésitez pas à vous tourner vers les personnes en charge des relations avec les patients au sein de l’établissement. Ils sauront sans doute vous aiguiller.
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