Sensibiliser les Français de plus de 50 ans à l’importance du dépistage, c’est l’objectif de la campagne annuelle de promotion du dépistage du cancer colorectal.
Cette opération de sensibilisation se déploie tout au long du mois de mars et porte le nom de code « Mars bleu ». Elle est essentielle, car trop de Français boudent ce type de dépistage. La preuve : le taux de participation ne dépasse pas 32 %. Il semblerait que les hommes soient les moins disciplinés, pourtant, le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Force est de reconnaître que les tests actuels sont encore peu commodes, mais de nouveaux protocoles de diagnostic devraient être disponibles dans les prochaines semaines, afin d’inciter davantage à procéder au dépistage.
Détecté à temps, ce cancer est guérissable
Le plus souvent, le cancer colorectal est lié à une transformation maligne d’une tumeur bénigne, le polype, situé dans le gros intestin. En France, 42 000 personnes (essentiellement au dessus de 50 ans) sont touchées chaque année par cette maladie et l’on constate 17 000 décès. Pourtant, comme la majorité des cancers, s’il est pris en charge assez tôt, il est aisément guérissable, et près de la moitié des complications liées à ces types de cancer pourraient être évitées. Dépisté à temps, un cancer colorectal se guérit en effet dans 9 cas sur 10.
Le taux de mortalité du cancer colorectal a baissé de 21% en 20 ans grâce, en partie grâce à une meilleure prise en charge thérapeutique, mais il n’en est pas moins essentiel de détecter la maladie à temps. C’est la raison pour laquelle presque toutes les villes de France ont prévu des animations tout au long du mois, pour fournir de l’information sur cette maladie.
De son côté, l’institut Gustave Roussy réaffirme son engagement dans la lutte contre le cancer colorectal, grâce à un dispositif complet d’information et d’animations proposé aux patients et aux accompagnants. C’est l’occasion de mieux faire connaître les méthodes de dépistage, les traitements, mais aussi l’avancée des recherches, lesquelles ont besoin d’être financées et soutenues. Au programme : animations avec effets magiques adaptées au message de prévention, ateliers cuisine autour du fruit, démonstration d’une endoscopie virtuelle sur mannequin, atelier photo et vélo… Comme quoi, on peut joindre l’utile à l’agréable !
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