Des chercheurs de l’Inserm ont mis au point un test de dépistage précoce. Ce dernier permet de déceler chez les personnes à risques (fumeuses ou souffrant de BPCO notamment) la présence dans le sang de cellules tumorales circulantes alors qu’elles restent invisibles des solutions d’imagerie actuelles. L’enjeu : détecter le cancer avant qu’il ne soit plus opérable.
Lors de la phase d’expérimentation, menée sur un échantillon de 168 patients à risques, les tests de cinq d’entre eux se sont révélés positifs. Dès lors, ces personnes ont fait l’objet d’une surveillance radiologique annuelle. Lorsque le nodule cancéreux s’est développé (dans les quatre ans suivants), elles ont pu être opérées rapidement et guérir. A ce jour, aucune n’a fait de rechute. Le test semble par ailleurs fiable, puisqu’il n’a donné lieu à aucun faux positif et que les personnes négatives n’ont pas déclaré de cancer.
Il serait à appliquer en priorité « aux patients à plus haut risque de développer un cancer pulmonaire : les patients atteints de BPCO et à forte exposition tabagique. On sait en particulier que ces maladies touchent de plus en plus de femmes et à un âge de plus en plus précoce », a commenté le docteur Paul Hofman, à la tête de cette étude. Bien que prometteuse, cette dernière n’en est pas moins en stand by, faute de financement.
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