La Haute Autorité de Santé a passé au peigne fin certaines idées reçues liées au cancer du sein, lundi 19 mai.
La HAS a, en effet, décortiqué 69 facteurs de risque présents dans la littérature scientifique afin de connaître leur véritable impact sur ce cancer qui représente un peu plus d’un tiers des nouveaux cas de cancer chez la femme. Objectif : établir la liste des éléments à surveiller chez les femmes de moins de 50 ans ; en dehors du dépistage systématique proposé au-delà de cet âge.
Cette étude tord le cou à un préjugé qui avait la peau dure en nous apprenant, par exemple, que la pilule contraceptive n’est pas aussi dangereuse qu’on le craignait. Selon le rapport, le risque lié à la contraception orale n’est que de 1%.
Par ailleurs, ceux qui croyaient que l’allaitement ou qu’une grossesse avant 30 ans réduisaient les probabilités de développer un cancer du sein se voient démentis puisque ces facteurs n’ont, selon les experts médicaux qui ont réalisé ces travaux, que peu d’incidence.
Chaque année en France près de 50 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués.
Pour plus d’informations sur cette étude de la HAS, rendez-vous sur l’article de Elle en cliquant ici.
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