Ces petites bêtes tueuses

Système de santé
Ces petites bêtes tueuses

Moustiques, poux, tiques, mouches, gastéropodes… ils sont à l’origine de la mort de millions de personnes chaque année. A l’occasion de la Journée mondiale de la Santé, célébrée le 7 avril dernier, l’OMS a tiré la sonnette d’alarme sur ces insectes extrêmement dangereux .

Ces minuscules insectes peuvent transmettre des maladies susceptibles d’entraîner la mort. On connaît bien le paludisme, la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune.

Ces « vecteurs » ont la terrible capacité à transmettre des agents pathogènes ou des parasites d’un sujet infecté à un autre. Généralement présents dans les régions tropicales et dans les zones où l’accès à l’eau potable et aux systèmes d’assainissement pose problème, ils ont tendance à se développer. La preuve : la dengue est présente jusqu’en Floride. L’incidence de la maladie a été multipliée par 30 au cours des cinquante dernières années. La dengue touche désormais une centaine de pays et menace plus de 2,5 milliards de personnes, soit plus de 40 % de la population mondiale. Des cas ont été signalés en Chine, au Portugal et en Floride. En Grèce, pour la première fois depuis quarante ans, le paludisme refait surface.

« Chaque année, plus d’un milliard de personnes sont infectées et plus d’un million en meurent », précise l’OMS. Pourtant, ces maladies peuvent être évitées avec des moyens simples comme le fait de dormir sous une moustiquaire, de porter des chemises à manches longues, des pantalons ou encore d’appliquer des produits répulsifs. Pour l’OMS, c’est un chantier prioritaire!