Contre la sédentarité, changeons nos réflexes !

Contre la sédentarité, changeons nos réflexes !

Selon l’Observatoire de la sédentarité, la sédentarité tue plus que le tabac ! Elle est en effet à l’origine de nombreux cas d’obésité, mais aussi de douleurs lombaires, de maladies cardio-vasculaires, de diabètes et de cancers.

Il est recommandé de bouger de son bureau toutes les 2 à 3 heures. Pour y penser, n’hésitez à faire sonner votre smartphone. Merveille de la technologie, il existe des bracelets connectés qui détectent les longues périodes d’inactivité et vibrent pour suggérer d’aller faire de l’exercice. Mais aussi des bureaux adaptés, qui montent et qui descendent grâce à une commande électrique. Idéal quand on ne peut pas trop s’offrir le luxe de prendre des pauses. L’alternance de phases de travail assis et debout s’avère vertueuse, encore faut-il d’une part prendre ce pli, et surtout avoir les moyens de s’offrir les équipements adéquats (il faut compter 2000 euros pour un bureau de ce type). Appareils de gymnastique pour muscler les cuisses ou même tapis de course sous le bureau tendent à se développer, mais là aussi, mieux vaut avoir une direction bienveillante et des collègues pas trop moqueurs. Reste que le fait de se dégourdir les jambes est une nécessité absolue qui devrait ne pas susciter la moquerie mais au contraire faire des émules.

Bouger régulièrement… pour réduire les risques de maladies

Selon l’Observatoire de la sédentarité, moins de 20 % des 18-64 ans atteignent l’objectif des 10 000 pas par jours, et à peine 51 % d’entre eux pratiquent une activité physique. Le travail en position assise ne fait qu’aggraver ces mauvaises habitudes. Une étude américaine parue dans la revue médicale The Archives of Internal Medecine fait état d’une hausse de 15 % des risques de mort prématurée lorsque l’on reste assis 8 heures par jour. Le mal de dos concerne 80 % des Français à un moment ou un autre de leur vie selon le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc). La dégénérescence musculaire, encouragée par la station assise, génère des troubles musculo-squelettiques, mais aussi des sensations de jambes lourdes, des troubles digestifs ou un manque de vitalité. Les personnes trop longtemps et trop régulièrement en position sont aussi plus sujettes aux inflammations et au stress que les autres. Sans parler des maladies beaucoup plus graves… Dans l’absolu, il faudrait ne pas rester plus d’une heure sans bouger, mais aussi changer ses réflexes. Par exemple, prendre les escaliers autant que possible, voire même descendre une station plus tôt lorsque l’on rentre chez soi, pour marcher un peu plus.

Copyright – sebra – fotolia