Dépression : l’effet boule de neige

Dépression : l’effet boule de neige

Selon une étude norvégienne, les patients dépressifs auraient plus de risques de subir une crise cardiaque.

Cette récente étude menée sur 63 000 personnes en Norvège a révélé que les sondés traversant une légère dépression augmentaient leur risque de crise cardiaque de 5% en comparaison avec ceux qui n’ont aucun symptôme. Concernant les victimes de dépression modérée ou grave, le risque s’élève jusqu’à 40%. La co-auteure de cette étude, Lise Tuset Gustad, a partagé ces résultats lors de la conférence EuroHeartCare en Norvège.

De multiples informations ont été prises en compte comme la consommation de tabac, l’indice de masse corporelle, l’activité physique ou encore la tension artérielle. Qui plus est, les chercheurs ont utilisé une échelle d’évaluation, connue sous l’abréviation HAD en anglais, constituée d’une série de questions destinées à définir le niveau de dépression et d’anxiété. D’après Lise Tuset Gustad, plus la dépression est installée, plus les conséquences sont graves. Elle a rappelé que l’obésité et la consommation de tabac peuvent provoquer des dépressions et également des crises cardiaques. Les hormones du stress sont déclenchées, ce qui engendre des inflammations et de l’athérosclérose pouvant accentuer les maladies du cœur.

En France, il y a quatre ans, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) avait déjà effectué une étude révélant que les patients dépressifs et atteints d’une maladie cardiaque avaient un risque de décès par maladie cardiovasculaire environ quatre fois supérieur aux personnes n’ayant aucune de ces maladies. D’où l’importance de ne pas prendre sa santé mentale à la légère !