L’infirmier est susceptible de prodiguer des soins de différentes natures : préventive, curative ou palliative.
Une relation privilégiée s’établit souvent entre le patient et l’infirmier. Il représente, en effet, une personne à qui il est généralement plus facile de se confier.
L’infirmier ne peut pas prendre l’initiative de prescrire des médicaments, il soigne donc en fonction de la prescription établie en amont par le médecin. Il prodigue les soins nécessaires au traitement du patient, évalue sa douleur et doit surveiller son état de santé ainsi qu’une éventuelle apparition d’effets secondaires. C’est lui qui rédige et actualise le dossier de la personne hospitalisée.
Un rôle varié
En plus de donner des soins et des conseils, l’infirmier est impliqué dans un processus crucial de la prise en charge de la maladie, et notamment des pathologies chroniques comme la Polyarthrite Rhumatoïde, le diabète, etc : celui de l’éducation thérapeutique visant à rendre la personne plus autonome. Il peut ainsi être amené à apprendre à son patient à pratiquer lui-même certaines injections.
Les infirmiers sont titulaires d’un diplôme d’Etat du même nom au terme de trois ans d’études supérieures au sein d’un Institut de formation aux soins infirmiers (IFSI).
L’infirmier peut être salarié dans diverses structures (hôpitaux, cliniques, établissements scolaires etc), ou bien exercer en libéral, après au moins deux ans d’expérience professionnelle.
En milieu hospitalier, l’infirmier est également responsable de tâches administratives comme la gestion du matériel et des stocks de médicaments.
Actuellement, la France compte près de 520 000 infirmiers. La plupart d’entre eux (75%) sont salariés d’un établissement de soin.
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