En Belgique, le total d’organes à disposition a connu une augmentation importante grâce au nombre croissant de donneurs en vie.
D’après les chiffres communiqués par le SPF Santé Publique, le nombre total de transplantations d’organes s’élevait à 873 en Belgique l’an dernier, représentant une faible diminution (-7%) par rapport à 2012. Les greffes de poumons et de reins ont diminué respectivement de 16% à 7%, contrairement aux transplantations de foies ayant augmenté de 6,5%. Quant aux potentiels receveurs, on comptait 1 141 inscrits sur une liste d’attente.
L’an dernier, la liste d’attente demeurait stable comparée aux 1 138 patients qui attendaient un organe en 2012. Le SPF a observé un phénomène positif : les décès parmi les receveurs en attente d’un organe diminuent progressivement, chutant de 13% de 2012 à 2013. Au sein du groupe de malades sur liste d’attente, le SPF a noté un changement considérable concernant les candidats à une greffe de coeur. La part de ces derniers accroît, selon Luc Colenbie, coordinateur des transplantations à l’UZ Gent. D’après lui, ce phénomène s’explique en raison de l’appauvrissement de l’offre en coeur de bonne qualité.
Bonne nouvelle : le total d’organes à disposition a connu une augmentation importante grâce au nombre croissant de donneurs en vie. En 2013, ils étaient 105, en augmentation de 17% par rapport à 2012. Qui plus est, la législation belge considère tout citoyen comme un donneur potentiel. Le plat pays reste le leader avec la Croatie en matière du nombre de donneurs parmi les membres d’Eurotransplant, l’organisation européenne de collaboration gérant les procédures de dons d’organes.