Hépatite B : une prise en charge trop tardive

Hépatite B : une prise en charge trop tardive

La dernière publication du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) nous alerte sur le fait que les patients diagnostiqués avec une hépatite B devraient bénéficier d’une prise en charge plus rapide.

Cette infection, qui s’attaque au foie et se transmet par contact avec le sang ou lors de rapports sexuels à risque, est responsable de près de 10% des transplantations hépatiques en France, et, dans deux cas sur dix, évolue vers une cirrhose. Elle est aussi, selon l’OMS, à l’origine de 60 à 80% des cas de cancers primaires du foie à l’échelle mondiale.

D’après le BEH, le délai de prise en charge post diagnostic est souvent supérieur à deux ans. Pour les auteurs de ce rapport, « il persiste un besoin d’information sur l’hépatite B. Les campagnes de communication et d’information doivent être soutenues auprès du grand public et des professionnels de santé ». Afin de prendre les personnes touchées par ce virus plus rapidement en charge et de proposer une vaccination à leur entourage, les rédacteurs du BEH estiment que le dépistage doit être renforcé chez les sujets les plus à risque.

En France, entre 2008 et 2011, 4 610 patients ont été traités pour la première fois pour une hépatite virale B.

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