Le tango : une thérapie douce contre Parkinson ?

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Le tango : une thérapie douce contre Parkinson ?

La célèbre danse argentine aurait d’autres vertus que la sensualité et l’esthétisme. D’après une étude canadienne, elle serait en mesure d’améliorer l’équilibre et la mobilité fonctionnelle des personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Des chercheurs de l’Institut neurologique de Montréal, de l’université de McGill et de l’Institut de recherche du Centre de santé McGill ont en effet démontré que cette danse pouvait améliorer les troubles moteurs et non moteurs liés à Parkinson.

L’un des symptômes de cette maladie est en effet la lenteur, la difficulté d’initiation au mouvement, la rigidité musculaire, le tremblement et les troubles posturaux. Or la rythmique du tango est plutôt lente, donc adaptée. Grâce aux combinaisons de pas à articuler, notamment le fait d’avancer et de reculer en rythme au son de la musique, cette danse peut être utile afin d’améliorer l’équilibre corporel. Autre aspect positif : les malades doivent focaliser leur attention sur ce qu’ils sont en train de faire et exercer leur mémoire.

Pour leur étude, les chercheurs canadiens ont constitué plusieurs groupes de patients, et ont pu constaté que ceux qui avaient dansé le tango avaient amélioré leur équilibre, et dans une moindre mesure, leurs facultés cognitives. Sans parler des bénéfices sur la sociabilité et leur humeur.

D’autres sports ont des vertus thérapeutiques, comme le vélo, la marche en extérieur, le tai-chi et la danse. A noter, certains hôpitaux argentins utilisent déjà le tango comme thérapie pour diminuer les cas de dépressions chez les seniors ou pour traiter certains patients souffrant de maladies psychiatriques.

 

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