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« On m’a posé des vis entre les vertèbres »

Après avoir ressenti des douleurs dans le sein, Angélique, une jeune femme de 31 ans, décide de consulter des spécialistes. Elle apprend alors qu’elle a un nodule, lequel est diagnostiqué cancéreux. Pour cette jeune maman, commence alors un long parcours thérapeutique semé d’embûches.

C’est d’abord une chimiothérapie qui lui fait perdre ses magnifiques cheveux et s’accompagne d’une très grande fatigue. Elle bénéificie certes du soutien de son mari qui prend en charge les tâches domestiques, et de la compréhension de la mairie dans laquelle elle réside, qui lui accorde une place en crèche, mais pour autant, elle doit faire face à une situation très difficile. Pourtant, elle réussit à se maintenir dans un état général satisfaisant et à faire preuve d’optimisme.

Un moral d’acier

Les épreuves se succèdent : Angélique subit une radiothérapie avant l’intervention qui consistera en une mammectomie. Elle ne sait pas encore qu’elle n’est pas au bout de ses peines. Quelques mois après, les examens sanguins immunologiques révèlent en effet qu’elle est porteuse d’un « mauvais gène », qui pourrait causer un cancer sur l’autre sein. Elle subit donc une ablation préventive. Soucieuse de préserver sa féminité, cette jeune patiente au moral d’acier, décide de se faire poser deux prothèses mammaires.

Une plaque métallique pour fixer ses vertèbres

Malheureusement, un an plus tard, elle présente des douleurs cervico-dorsales très intenses qui l’empêchent de se lever. Les examens confirment la présence de métastases osseuses sur deux vertèbres. Même la morphine ne parvient pas à apaiser sa douleur. L’une de ses vertèbres est plus atteinte et partiellement détruite. Pour éviter qu’elle ne glisse et lèse la moelle épinière avec paralysie consécutive des membres, le neurochirurgien l’opère en lui posant une plaque métallique qui fixe les vertèbres.

J’ai bien toléré l’intervention, mais il a fallut ensuite subir une nouvelle cure de chimiothérapie et surtout de radiothérapie vertébrale à visée antalgique,

raconte-t-elle. Une irradiation a ensuite été effectuée avec un nouveau rayonnement destiné à stériliser les lésions. Deux mois après, elle n’a presque plus mal.

Malgré une petite raideur localisée au niveau de la plaque que l’on m’a posé, je continue à nager, à mener une vie normale et à profiter au maximum des plaisirs de la vie »,

conclut-elle. Bien sûr, lorsqu’elle fait trop de kilomètres en voiture ou qu’elle force un peu, les douleurs lombaires lui rappellent que la situation n’est plus tout à fait comme avant. Pour autant, vivre et profiter de la vie sont plus que jamais pour elle des leitmotiv !

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