Bien sûr, la maladie présente des causes génétiques, mais concernant les raisons dites “environnementales”, il n’y a pas nécessairement de fatalité. A une condition : changer son mode de vie!
Transformer ses habitudes, on en convient, rien n’est moins simple. Et pourtant… Dans un rapport intitulé « Les cancers en France », l’Institut national du Cancer (INCa) explique à quel point nos comportements peuvent contribuer à la maladie.
Dans le cadre de cette 9ème édition du rapport annuel Les cancers en France (présentée cette année pour la première fois sous forme interactive), on apprend que pas moins de 40% des cancers pourraient être évités grâce à des changements de modes de vie. Ainsi, le fait de ne pas fumer, d’avoir une plus grande activité physique, d’éviter l’alcool ou encore de manger mieux sont autant d’attitudes qui favorisent le non développement de la maladie.
20 à 25% des cancers sont attribuables à des facteurs « nutritionnels » qui englobent des facteurs alimentaires augmentant le risque de cancers : trop forte consommation d’alcool, excès de viande et de charcuteries, mais aussi trop faible consommation de fruits, de légumes et de fibres. Le surpoids et l’obésité, tout comme le manque d’activité physique, peuvent être, dans certains cas, des facteurs déclencheurs. La consommation d’alcool est la deuxième cause de mortalité évitable par cancer en France après le tabac. On leur attribue respectivement chaque année 15 000 et 45 000 décès par cancer.
Entre 5 à 10% des cancers seraient liés à des facteurs environnementaux (agents chimiques, physiques ou biologiques présents dans l’atmosphère, les sols, l’eau…). Autant que faire se peut, il est préférable de se renseigner pour les éviter.
En 2015, le nombre de nouveaux cas de cancers diagnostiqués était estimé à 384 442. Le cancer du sein reste prédominant chez la femme. Chez l’homme, c’est le cancer de la prostate qui reste de loin le plus fréquent. Le taux de survie s’améliore, mais reste encore peu satisfaisant pour le cancer du poumon (entre 5% et 14% en fonction de l’âge du patient). Pour le cancer du sein, cette survie 15 ans après le diagnostic varie de 65% à 76%. Pour le mélanome, elle oscille entre 71% à 84% (toujours en fonction de la tranche d’âge).
Enfin, le rapport de l’INCa souligne que la recherche, les soins, mais aussi la vie pendant et après la maladie reste à améliorer. Près de 18% des personnes ont jugé l’annonce du diagnostic « trop brutale ». Reste à espérer que de nouveaux progrès soient réalisés d’ici l’édition de l’année prochaine…
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