Théo est devenu secouriste bénévole

Vie sociale
Théo est devenu secouriste bénévole

L’un de ses proches a été victime d’un malaise cardiaque en pleine rue. Et a trouvé du secours. Depuis Théo a souhaité se former, afin peut être de pouvoir, à son tour, apporter de l’aide.

Au moment où j’ai fait ma formation, début 2016, je me suis retrouvée avec beaucoup de personnes qui avaient été très secouées par les attentats du Bataclan. Elles étaient dans la même logique que moi, à savoir, apporter leur aide,

témoigne-t-il. Il faut dire que depuis les attentats, les demandes de formations sont montées en flèche. S’initier aux gestes qui sauvent est devenu une préoccupation pour beaucoup de Français. Au sein de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), les demandes ont considérablement augmenté. Ce sont des formations qui réunissent entre 15 et 20 personnes par séance. Pendant deux heures, les participants apprennent à réagir tant en cas de circonstances exceptionnelles (par exemple, une fusillade) ou dans le cadre de situations plus classiques (arrêt cardiaque).

Théo, lui, a préféré passer par une formation diplômante à la Croix Rouge. Ce n’est pas la seule structure à apprendre les gestes qui sauvent. Les formations en prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1) durent une journée, et sont aussi très complètes.

J’ai appris à alerter les secours, à arrêter une hémorragie, à faire un massage cardiaque, mais aussi à poser un défibrillateur et à intervenir quand une personne s’étouffe,

explique Théo. En devenant secouriste bénévole, je m’inquiétais de savoir si j’aurai suffisamment de temps à donner. Il s’avère que c’est parfaitement compatible avec mon mode de vie,

explique t il. Son conseil : choisir une association près de chez soi, car les missions finissent souvent tard. Mais aussi bien se renseigner sur les activités proposées. D’une association à l’autre, elles peuvent être très différentes. Pour lui, c’est important d’être prêt pour porter main forte si l’occasion se présente.