Travailler avec une maladie chronique

Système de santé
Travailler avec une maladie chronique

La capacité à s’intégrer ou à se réinsérer dans la vie active dépend bien sûr de la pathologie et de son degré de gravité. Du VIH-sida à la maladie de Parkinson, en passant par les hépatites, les difficultés ne sont pas du même ordre. De même, entre le cancer ou encore la sclérose en plaques, les problématiques des patients évoluent. Jusqu’à une date récente, les malades étaient confrontés à la seule question du soin et la question du travail ne se posait même pas. Mais pour des raisons aussi bien économiques que sociales, nombreux sont ceux qui souhaitent se (re)faire une place dans l’entreprise. Se pose alors la question de savoir s’il faut parler ou pas de sa maladie.

D’autant que certaines maladies sont totalement invisibles à l’œil nu. Des enquêtes révèlent que la majorité des malades préfèrent rester discrets. Très précisément, 62% des séropositifs choisiraient de garder leur pathologie secrète au travail. Une autre étude montre que près de 20% des proches des malades leur apportent un soutien dans leur travail.   Pour ceux des patients qui révèlent leur maladie, ils regrettent parfois que des aménagements ne soient pas mis en place pour rendre leur quotidien plus facile. Avec par exemple des postes de travail plus ergonomiques. Ou encore des horaires aménagés. Les mentalités évoluent doucement, mais il reste encore beaucoup à faire !

Alire aussi, notre article sur la poursuite d’une activité professionnelle pendant et après un cancer