Il a eu envie d’écrire ce livre pour réaliser son travail de deuil. Il avait besoin de parler de sa fille, et d’évoquer son sourire malgré sa maladie. Il insiste sur la nécessité de ne pas marginaliser les gens malades. « Quand elles voyaient ma fille, certaines personnes changeaient de trottoir. Encore aujourd’hui, beaucoup croient que ceux qui sont atteints d’un cancer sont contagieux », déplore-t-il.
Son livre est écrit à la première personne, comme si c’est elle qui parlait. Anne-Lise est tombée malade à cinq ans et demi. Ses parents se sont entièrement dévoués pour elle. Ils se relayaient à ses côtés. Anne-Lise adorait le foot. Enfant, elle était la mascotte du club, et adorait venir aux matchs avec son père.
Peu de temps avant de mourir, Anne-Lise avait été sollicitée pour témoigner devant des malades du service leucémie d’un hôpital. Bien qu’en fauteuil roulant et très diminuée, elle a fait un discours enthousiaste et plein de vie. Un modèle de courage !
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