Un ver marin pour révolutionner les greffes d’organes

Un ver marin pour révolutionner les greffes d’organes

L’hémoglobine d’un ver marin au service des transplantations ? C’est bien possible d’après Hemarina, une société spécialisée dans les biotechnologies marines.

Chez l’humain, l’hémoglobine a pour rôle d’acheminer l’oxygène des poumons vers les autres tissus de l’organisme. Chez l’arénicole, un ver marin, cette protéine présente dans les globules rouges est en mesure de transporter cinquante fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine.

Une avancée qui réjouit le Professeur Le Meur, chef du service de néphrologie au CHU de Brest. : « (dans le cadre d’une transplantation) pour être conservé, l’organe est placé dans un bocal rempli d’un liquide censé maintenir son oxygénation. En intégrant à ce liquide la molécule extraite du ver marin, les conditions de conservation pourraient être considérablement améliorées, augmentant la longévité des greffes et en améliorant la qualité des organes greffés ».

Le sang de ce ver, universellement compatible avec tous les groupes sanguins humains, pourrait ainsi révolutionner la médecine en améliorant, notamment, la conservation des greffons entre le moment où ceux-ci sont prélevés et celui où ils sont transplantés chez un patient en attente de greffe.

Un essai clinique devrait commencer d’ici la fin de l’année.

Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’article que Sciences et Avenir a consacré à ce sujet en cliquant ici.