Quelle que soit la pathologie, les patients ont souvent besoin de revoir leur intérieur afin de créer un climat de bien être, de pallier à certains handicaps physiques ou d’accroître leur sécurité.
Nombreuses sont les habitations qui présentent des imperfections, lesquelles peuvent être à l’origine d’accidents pour une personne qui subit progressivement la perte de ses capacités cognitives et motrices. Lorsqu’une famille apprend la maladie d’un de ses proches, le choc et l’émotion laissent peu de place à une réflexion sur la façon d’organiser et de revoir l’aménagement d’un lieu de vie. Pourtant, il s’agit d’un point essentiel pour.
Pour les personnes atteintes de maladies néurogénératives, il s’agit de remédier aux risques de désorientation et donc de chutes potentielles. Pour accompagner celles qui sont concernées par Alzheimer, il est préférable de mettre sous clé tout ce qui constitue un danger : poêle, réchaud, fer à repasser, allumettes… pour éviter les brûlures. Mais aussi les objets tranchants (couteaux…), les médicaments, les détergents, les produits de nettoyage, les insecticides, les billes… A savoir : des motifs foncés sur le sol, contrastant avec des zones plus claires peuvent être interprétés comme des espaces vides, qui seront sources de panique ou d’agressivité. D’autres patients souffrant d’altérations de la vision auront quant à eux des difficultés à voir les objets nettement, à évaluer les distances avec précision ou à passer d’un endroit bien éclairé à un autre plus sombre. Une source lumineuse intense ou des sols cirés et très brillants sont susceptibles d’aggraver leurs problèmes.
Il est recommandé de miser sur la simplicité pour rendre moins déroutante la vie des personnes ayant des difficultés cognitives. Un environnement serein est ainsi recommandé. La maladie étant déjà compliquée à gérer, autant éviter de rajouter de la confusion avec un intérieur trop chaotique. Mieux vaut donc privilégier un environnement zen, stable et familier.
Les modifications sont sources de contrariété doivent donc être entreprises au fur et
à mesure et non de manière brutale, afin d’être assimilées.
Le retour à la maison après une hospitalisation suppose parfois des aménagements, comme par exemple une poignée dans la douche ou les sanitaires pour se relever plus facilement. Pour les personnes à mobilité très réduite, le système de « chaise percée » en guise de toilettes a du sens. Le dévidoir de papier doit être pratique, d’où l’intérêt du feuille à feuille. Dans la baignoire ou la douche, optez pour un tapis antidérapant. Enfin, sachez que les lits médicalisés peuvent être remboursés sur prescription médicale. Le recours à un ergothérapeute ou à un psychomotricien peut s’avérer pertinent. En parallèle, des pense bêtes, un calendrier pour stimuler les repères et un emploi du temps pour préciser les activités journalières permettent de diminuer l’appréhension de l’avenir et de rester connecté au monde. Le lundi peut par exemple être affecté aux activités de kiné, le mardi à une promenade au marché… Pour les personnes atteintes d’Alzheimer, un écriteau avec en grandes lettres les mentions « toilettes », « salle de bain » ou « cuisine » peut s’avérer utile.
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