De nombreuses études ont montré que le stress était un facteur déclencheur important du psoriasis. Il est essentiel de lutter contre l’anxiété pour faire reculer la maladie.
On le sait, le stress favorise fortement les poussées de psoriasis. La peau et le système nerveux ont la même origine embryonnaire et sont donc intimement liés. En provoquant la libération de substances chimiques, les neuromédiateurs, un stress psychologique entraîne la diminution de l’imperméabilité de la barrière continue. La peau, qui se renouvelle plus vite, devient sujette à un phénomène inflammatoire.
Si le seul facteur de stress ne suffit pas à déclencher un psoriasis, cette maladie se développe bien souvent suite à un événement particulièrement stressant comme un accident de la route ou la mort d’un proche. Le psoriasis peut également se développer dans le cas d’un stress moins violent mais répété : contexte familial difficile, divorce, conflits au travail…
Cercle vicieux
Et c’est le début du cercle vicieux. Car la maladie est elle-même source de stress. Le regard des autres peut entamer la confiance en soi et engendrer de l’anxiété. Les plaques squameuses caractéristiques du psoriasis provoquent démangeaisons et lésions, qui alimentent le stress. Et ainsi de suite.
Il est donc primordial d’apprendre à gérer son stress, afin d’en limiter l’impact sur la maladie. Différentes techniques de relaxation, comme la sophrologie, l’acupuncture, la réflexologie ou l’aromathérapie peuvent contribuer à réduire le niveau de stress et contrôler les poussées de psoriasis. Des exercices de respiration quotidiens et une pratique régulière du sport aideront également à combattre la maladie.
