« Parler du cancer de l’ovaire avant qu’il n’affecte d’autres que nous », tel est le message des patientes, rassemblées dans le cadre de l’association Imagyn (Initiatives des Malades Atteintes de cancers GYNécologiques).
Pour sensibiliser à cette maladie, elles organisent cette année la 2ème marche contre le cancer de l’ovaire, à Paris avec des stands d’information pour en savoir plus sur les symptômes et les possibilités de traitement de ce cancer. Rendez-vous le 8 mai à 15h à la station RER Port Royal pour parcourir la capitale jusqu’à la place Saint Michel. L’an dernier, près de 150 personnes s’étaient rassemblées (cf photo ci-dessus). Cette année, l’association attend bien plus de monde.
Une maladie mal connue
Dimanche prochain aura lieu en effet la 4ème journée mondiale du cancer de l’ovaire. On estime qu’environ 5000 femmes par an sont touchées en France. Le pronostic reste sombre car la maladie est diagnostiquée souvent trop tardivement. De plus, il n’existe pas de moyens de dépistage fiables (contrairement aux cancers du sein ou du col de l’utérus). La recherche avance, mais pour le moment, il est urgent de mieux informer la population féminine.
Connaître les signes précurseurs
La maladie se comporte souvent comme une affection chronique et se traite par le biais de chimiothérapies. Les chances de survie sont en nette amélioration, mais de toute évidence, plus le diagnostic survient tôt, mieux c’est. D’où l’importance de connaître les quelques « signes précurseurs » (ballonnements fréquents, douleurs abdominales, constipation persistante…). Si vous présentez des signes et des symptômes du cancer de l’ovaire, votre médecin devrait effectuer un examen pelvien complet, un dosage sanguin et une échographie transvaginale ou pelvienne. A noter, en cas de doute, la seule façon de diagnostiquer le cancer de l’ovaire reste la biopsie. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à venir marcher dimanche prochain.
