Cancer de la prostate : des inégalités selon les départements

Cancer de la prostate : des inégalités selon les départements

Un rapport publié par l’Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé met en lumière les disparités en terme de traitement du cancer de la prostate en fonction du lieu d’habitation du patient.

Le nombre de prostatectomies (ablation de la glande), l’un des principaux traitements de ce cancer, varie selon les départements : il s’échelonne de 31 à 132 (pour 100 000 hommes). Des inégalités qui peuvent s’expliquer par la différence du nombre d’urologues en fonction des zones géographiques.

Parmi les divisions territoriales présentant les résultats les plus élevés on trouve le Doubs, la Haute-Vienne, le Morbihan, la Loire-Atlantique et les Ardennes. Inversement, le Haute-Corse, le Loiret et la Nièvre sont à la traîne.

Les taux de dépistage et de mortalité sont, eux aussi, des plus inégaux. La mortalité varie de 19 à 58 pour 100 000 patients selon les départements, et le pourcentage d’hommes de plus de 40 ans ayant bénéficié d’un test de dépistage varie de 6% en Mayenne à 36% dans le Bas-Rhin.

Cette étude met donc le doigt sur des disparités particulièrement significatives dans le traitement du cancer masculin le plus fréquent avec 70 000 nouveaux cas par an en France. Repéré suffisamment tôt, il se guérit pourtant dans 90% des cas. Il est donc capital de gommer au maximum ces inégalités.

Pour plus d’informations sur les résultats de ce rapport, rendez-vous sur le site Sciences et avenir en cliquant ici.