Cancer du sein : pour Séverine “rien n’est impossible”

Il y a quelques mois, Séverine nous racontait la façon dont l’humour l’avait aidée à surmonter la maladie dans l’article « Ecrire, dessiner et partager : une véritable thérapie ! ». Nous l’avons à nouveau rencontrée afin d’évoquer ses projets et ses recommandations à la fois avant la maladie, mais aussi pendant et après.

1. Etre acteur de sa maladie

Je n’ai jamais voulu subir la maladie, mais plutôt la tourner en dérision, me moquer d’elle, et donner un nom à cette vilaine tumeur,

raconte-t-elle. Elle voulait quelque chose autour du crabe et comme Star Wars venait de sortir, le nom Crabevador a émergé assez naturellement, d’où le nom de son blog Mon nibard VS Crabevador.

2. Compter sur ses proches

Son entourage et notamment son conjoint l’ont beaucoup soutenu. Grâce à leur amour, elle a pu surmonter la maladie…

3. Faire des projets

… et se projeter dans l’avenir. Après une année difficile, elle s’apprête à partir en vacances pour un repos bien mérité. Autre envie : faire publier son journal de bord.

4. Partager et contribuer à la Recherche

Le partage peut se faire via des groupes de paroles, ou en s’impliquant dans des associations. Séverine vient de créer la sienne « dégom’Crabe », avec pour objectif d’organiser des manifestations, comme par exemple un cours de zumba avec des participantes de rose vêtues, dont les bénéfices seront reversés à la Recherche.

5. Se reconstruire

Le verbe « se reconstruire » vaut dans tous les sens du terme, au propre comme au figuré. Pour Séverine, cela va passer entre autres, par une reconstruction mammaire. Elle en profite pour faire un petit clin d’œil pour que soient pris en charge, non seulement les prothèses, mais les soutiens-gorge dans lesquels elles s’intègrent.

La maladie nous emmène à sortir de notre zone de confort habituelle et à puiser des forces que pour ma part, je ne pensais pas avoir. Cela m’a donné une grande confiance en moi,

explique-t-elle. Et depuis elle se dit que “Rien n’est impossible”.

6. Etre vigilante

Ne croyez pas que parce que vous êtes jeunes, vous êtes à l’abri. Il ne faut pas attendre d’avoir 50 ans pour passer une mammographie. Regardez-vous les seins régulièrement, ça ne prend que 2 mn,

insiste Séverine.


me_reconstruire