Cardiologie : l’ambition du « sur mesure »

Autres maladies
Cardiologie : l’ambition du « sur mesure »

Les 25èmes Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie viennent de s’ouvrir à Paris, et cherchent à répondre aux attentes des patients de manière plus personnalisée.

Cette année, la thématique porte sur la « Cardiologie sur mesure ». Différentes conférences abordent, entre autres, le sujet de l’hypertension artérielle, celui de la cigarette électronique ou encore les avancées dans le traitement de l’insuffisance cardiaque. Un programme très dense assorti de mises au point sur les grands essais thérapeutiques et des ateliers pratiques autour de cas cliniques interactifs.

L’an dernier, 8000 cardiologues venus du monde entier avaient participé à ce rendez-vous. Cette année plus que jamais, l’objectif est d’aller vers une prise en charge plus individualisée du patient, tant sur le plan thérapeutique que diagnostique, autrement dit, de « passer du prêt à porter au sur-mesure en cardiologie ».

Des traitements personnalisés

Plus généralement, en matière de suivi des patients, l’heure est à la personnalisation du traitement. Si la personnalisation de la prise en charge a déjà commencé, avec l’éducation thérapeutique, il s’agit d’aller plus loin et matière de diagnostic et de traitement.

Cette médecine d’avenir prend en considération à la fois le patient et son entourage, dans une logique holistique, certes moins technique mais plus humaine. Elle est associée à une amélioration significative de l’adhésion mais aussi de l’observance. De nouvelles disciplines telles que la sociologie, la psychologie ou l’anthropologie entrent désormais en ligne de compte.

La règle des 3P

Ces nouvelles approches répondent à la règle des 3 P : prédictive, préventive et participative. Prédictive car le cumul d’informations permet d’identifier les patients à risque et de choisir la meilleure stratégie à adopter pour optimiser des soins précoces. Préventive plutôt que curative, afin d’éviter les complications cardiovasculaires. Et enfin participative, car les patients veulent être acteurs de leur santé.

Crédit photo : © ktsdesign – Fotolia