Cardiopathies congénitales : le combat des enfants et de leurs parents

Cardiopathies congénitales : le combat des enfants et de leurs parents

Il y a quelques mois, nous relations l’engagement de Natasha St-Pier aux côtés de l’association Petit cœur de beurre. Le fils de la chanteuse souffre en effet d’une cardiopathie congénitale. Voix des patients lève désormais le voile sur le combat d’une autre mère, Stéphanie, dont le fils est lui aussi atteint de cette même pathologie.

Le combat de Corentin contre la maladie

A l’occasion des différentes échographies au cours de sa grossesse, cette femme apprend que son enfant est atteint de malformations cardiaques. Elle est à 5 mois de grossesse et choisit de ne pas avorter.

On m’avait dit que mon fils aurait sans doute besoin d’une greffe. J’ai ouvert une page facebook et raconté mon parcours.

Face aux nombreux témoignages de soutien qu’elle reçoit, Stéphanie décide de s’engager davantage et crée l’association « Corentin, cœur de guerrier ».

Dans ce cadre, elle souhaite offrir aux enfants une belle journée, car l’environnement hospitalier est parfois anxiogène. Mais elle souhaite avant tout sensibiliser le plus grand nombre de personnes au don d’organes, d’autant qu’elle sait que son fils aura peut être besoin d’une greffe.

Il faut que des parents dont l’enfant va mourir acceptent que ce dernier puisse vivre à travers un autre. Et que sa mort n’a pas été inutile.

Le petit Corentin se porte bien et ne cesse de l’étonner.

Qu’est-ce qu’une cardiopathie congénitale ?

Les cardiopathies congénitales se caractérisent par des difficultés à respirer. Elles peuvent être héréditaires ou liées à des facteurs environnementaux. Il peut y avoir une communication inter-ventriculaire signifiant que des trous existent dans la cloison qui sépare les deux ventricules.

La pathologie peut aussi toucher les valves cardiaques qui acheminent le cœur d’un côté à l’autre ou se manifester au niveau des sorties du sang en les bouchant et en les perturbant. Les cardiopathies congénitales s’opèrent, avec un taux de réussite plutôt élevé. Il n’en demeure pas moins qu’un suivi est nécessaire tout au long de la vie.

Tous les 14 février, une journée internationale a été instituée pour sensibiliser à cette maladie.