Cancer de l’endomètre et de l’utérus, comment les dépister ?

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Cancer de l’endomètre et de l’utérus, comment les dépister ?

Le cancer de l’endomètre est le 4e cancer le plus fréquent chez la femme. Le cancer du col de l’utérus est quant à lui en 12ème position. Une bonne raison pour se pencher sur ces maladies.

Première distinction utile : deux types de cancers affectent l’utérus, celui de l’endomètre (qui se développe à partir de la muqueuse interne de l’utérus) et le cancer du col de l’utérus (situé au fond du vagin). Dans les deux cas, la tumeur trouve son origine dans des cellules de la couche supérieure de la muqueuse, appelée épithélium.

Le cancer du col de l’utérus, dans une grande majorité de cas, est lié à une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV), lequel se transmet par voie sexuelle. Ce virus s’installe au niveau du col de l’utérus et provoque des lésions précancéreuses. Ce n’est que dans de rares cas, et après dix à quinze ans d’évolution, qu’elles peuvent devenir cancéreuses. Si ce cancer se manifeste le plus souvent par des pertes de sang, en revanche, il y a peu de symptômes dans le cas d’un cancer de l’endomètre.

Comment le dépister ?

De ce fait, pour détecter d’éventuelles lésions précancéreuses, il est conseillé aux femmes de 25 à 65 ans de procéder à un frottis tous les deux à trois ans. En cas de doutes, des biopsies des lésions de l’utérus et une IRM du pelvis permettent de préciser un diagnostic. Des chercheurs américains travaillent sur la conception d’un tampon pour diagnostiquer le cancer de l’endomètre.

Comment le traiter ?

En fonction du stade d’évolution de la tumeur, plusieurs traitements peuvent être envisagés. La chirurgie est le traitement de référence dans les cancers de l’endomètre. On procède à l’ablation complète de l’utérus (hystérectomie) et de ses annexes (ovaires et trompes). Pour le cancer du col de l’utérus, la chirurgie est généralement pratiquée également, à condition que la tumeur soit limitée.

Parfois, ce traitement est précédé d’une curiethérapie. Dans certaines formes très limitées, l’ablation isolée du col peut être discutée. Pour les formes étendues, une radiothérapie est associée à une chimiothérapie, puis suivie d’une curiethérapie. Enfin, dans les cas où le cancer a envahi d’autres organes (métastases), le traitement repose sur une chimiothérapie et/ou une radiothérapie externe.

Comment s’informer ?

  • Plusieurs associations de patients entourent les patients et leurs proches.
  • Plusieurs sites d’information renseignent sur cette maladie, et apportent des témoignages, parmi lesquels Voix des Patients.
  • L’Institut national du cancer est une agence d’expertise sanitaire et scientifique en cancérologie. Elle est chargée par l’état de coordonner les actions de lutte contre le cancer.