Aline est à la retraite. Il y a quatre ans, alors qu’elle était encore en activité, elle a été diagnostiquée d’un diabète de type 2. Elle nous raconte son quotidien rythmé par cette maladie.
J’ai été diagnostiquée en 2008 d’un diabète de type 2. J’ai commencé à avoir des troubles de visions donc j’ai décidé de consulter mon médecin généraliste et la prise de sang a révélé que j’étais diabétique.
Au début, je n’y ai pas du tout cru. J’ai dit à mon docteur que c’était un gros pic d’hyperglycémie et que cela allait rentrer dans l’ordre. Quelques temps après, j’en ai discuté avec des médecins avec qui je travaillais et j’ai réalisé que j’étais vraiment malade.
Changer ses habitudes au niveau de l’alimentation ! J’ai dû arrêter de grignoter, manger moins de charcuterie, moins de gâteaux… Cela a été un changement radical. En fait, je dois vraiment faire attention aux sucres. Par exemple, je sais qu’il faut éviter les pâtisseries, donc j’essaie de ne pas en manger. Je fais une exception de temps en temps mais c’est assez rare. Comme il y a certains aliments à bannir, j’essaie de les remplacer par d’autres. J’ai vu une diététicienne qui m’a aidé à perdre du poids et à me rééquilibrer. J’ai également dû faire plus d’activités sportives. Grâce à tout cela, j’ai perdu presque 10 kilos et cela a aidé à stabiliser mon diabète.
J’en ai extrêmement peu mais dès que j’en ai une, je la sens venir. Dans cette perspective là, j’ai toujours du sucre sur moi.
Actuellement je suis à la retraite mais lorsque j’ai été diagnostiquée, j’étais auxiliaire de puériculture dans un service de réanimation pédiatrique. Cela n’a pas du tout été compliqué de gérer le diabète à l’hôpital. La seule difficulté, c’est que je devais faire des repas équilibrés, ce qui suppose de s’adapter quand on travaille de nuit.
Le conseil que je pourrais leur donner c’est d’aller voir un diabétologue et de ne pas se limiter aux médecins traitants. Voir un spécialiste permet d’avoir des informations claires et précises à propos de la maladie. Personnellement, cela m’a permis de m’approprier mon diabète.
Au début non, mais dès que je suis arrivée en Ile-de-France, je me suis investie dans le réseau Revesdiab. Je suis patient ressource, c’est à dire que je viens faire part de mes conseils à d’autres patients. Il y a beaucoup d’ateliers sur différents sujets comme la cuisine ou même les traitements. Mon but c’est d’aider les autres pour leur apporter du soutien.
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