Parmi les tumeurs les plus résistantes se cachent des cellules qui survivent avec très peu d’oxygène grâce à leur capacité à capter ce composé essentiel dans leur propre environnement. Une nouvelle stratégie pourrait viser à les empêcher de s’approvisionner en oxygène.
Cette recherche a été publiée dans la revue Nature Cell Biology, et vise à montrer comment éliminer certaines cellules cancéreuses localisées au centre des tumeurs. Ces cellules ont, en effet, tendance à être plus résistantes que les autres aux traitements telles que la chimiothérapie et la radiothérapie, car elles ont besoin de peu d’oxygène pour se développer.
Quand une tumeur grossit, les cellules cancéreuses qui se retrouvent au centre finissent par manquer d’oxygène. Pour les étudier, les scientifiques ont imité en laboratoire cette privation d’oxygène sur des cellules cancéreuses récoltées chez 28 patients atteints de différents cancers (sang, cancer de l’estomac, cancer du sein, cancer du côlon et poumon). Ils observent alors que, sans oxygène, ces dernières rencontrent un problème majeur: elles se battent pour produire suffisamment d’aspartate, la molécule nécessaire à la fabrication de protéines mais aussi à la synthèse du matériel génétique.
Bien que les cellules cancéreuses les plus sensibles meurent de ce manque d’aspartate, d’autres parviennent à subsister. Parmi elles, les chercheurs ont repéré un gène, nommé SLC1A3, qui leur donne la capacité de capter l’aspartate qui leur fait défaut. Ainsi, grâce à ce gène, les tumeurs ont prospéré plus rapidement, à la fois en laboratoire et lorsqu’elles ont été transplantées dans des souris. Les résultats montrent que le manque d’oxygène est bien un facteur limitant la croissance des tumeurs et que l’approvisionnement en aspartate est au cœur de ce processus.
La piste thérapeutique la plus logique pour lutter contre les cancers serait d’empêcher les cellules cancéreuses de fabriquer de l’aspartate ou de le capter dans leur environnement. Les chercheurs pensent alors à élaborer un “cocktail” mêlant un traitement pour les parties de la tumeur bien approvisionnées en oxygène et un bloqueur d’aspartate s’occuperait du reste. Si ces résultats ne sont encore qu’au stade fondamental, ils constituent une piste intéressante pour de futurs essais cliniques.
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