Le diabète présenterait un risque génétique hérité de l’Homme de Neandertal.
Une seule copie de ce gène représente une hausse de 25% du risque de maladie.
Une équipe de scientifiques du MIT et de Harvard vient de révéler l’existence d’un nouveau facteur de risque génétique de diabète qui date de l’époque de l’Homme de Neandertal. Ce facteur contribue grandement au risque de diabète chez les Sud-Américains. Selon les conclusions de l’étude, publiées dans Nature, une copie du gène accroît de 25% le risque de maladie, deux copies portant la hausse à 50%.
Si ce facteur se retrouve chez 50% des personnes d’origine amérindienne et latino-américaines, il ne concerne que 20% des Asiatiques de l’Est et ne se rencontre que rarement chez les Européens et Africains. Le gène SLC16A11 n’est cependant pas le seul que l’homme moderne tienne du Neandertal. Environ 1 à 2% des séquences génétiques de l’homme seraient en effet hérités de cet ancêtre.
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