Elle vit sa maladie comme une renaissance

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Elle vit sa maladie comme une renaissance

L’avenir de Stéphanie semblait tout tracé. Une vie à San Francisco après la rencontre avec un bel américain. Une vie d’expatriée en Californie. Et tout le bonheur qui allait avec…

… jusqu’au jour où sa vie a basculé. « Brutalement, alors que j’étais en pleine forme, j’ai eu des difficultés pour marcher, pour manger et même pour parler. Je ne pouvais plus rien faire. Autour de moi, les gens m’ont pris pour une folle atrabilaire », raconte-t-elle. Au terme de plusieurs visites chez différents médecins, personne ne parvient à identifier l’origine de son mal. Un médecin va toutefois trouver la réponse. Stéphanie souffre de la maladie de Lyme, une maladie bactérienne qui touche l’être humain et de nombreux animaux, et se transmet par des tiques. La maladie évolue sur plusieurs années ou décennies, et malgré les traitements, des séquelles et rechutes sont possibles.

« Mon compagnon, avec lequel je projetais de me marier, m’a quittée. Il n’a pas supporté le choc. Cela m’a permis de constater que je faisais bien de ne pas m’engager avec lui pour la vie », raconte Stéphanie. Elle raconte que le fait d’être obligée de mettre en sommeil son activité professionnelle et ses sorties lui a permis de se recentrer et de faire le tri. « Je réalise que le bonheur passe aussi par le repos, la quiétude, le fait de se donner le temps. Il ne m’était jamais arrivé auparavant de regarder le plafond, les nuages, d’être en phase avec mon intériorité », témoigne-t-elle.

Bien sûr, cette façon de voir les choses est une façon de positiver et donc, d’aller mieux. Il n’en demeure pas moins que cet optimisme lui a profité puisqu’elle a recouvré la santé et revu ses orientations professionnelles. « J’avais désormais envie d’aider les autres. J’ai repris des études pour me consacrer à la médecine chinoise. Il me semble que je comprends mieux que personnes les patients qui viennent me consulter », explique-t-elle. Comme le souligne Anne Ancelin, célèbre psychothérapeute, un regard positif sur la vie est la clé de la guérison. Et si Stéphanie était finalement plus heureuse aujourd’hui qu’elle ne l’aurait été sans ses mésaventures ? A ses yeux, la réponse ne fait pas de doutes…