Pas simple de ne pas succomber à la panique quand on assiste à un accident mettant en danger la vie d’autrui. À fortiori quand il s’agit d’un proche. Comment l’aider au mieux ? Quels sont les bons réflexes à adopter ?
Étouffements, saignements, brûlures… beaucoup d’entre nous ont pu assister dans leurs vies à des situations d’urgence, où il était important de secourir une personne.
Avant toute chose, il convient de sécuriser le lieu, d’apprécier l’état de la victime, de demander de l’aide et de ne pas intervenir si on se met soi-même en danger pour ne pas aggraver la situation », souligne Anne Delvert, directrice projets chez Harmonie ambulance.
Apprendre les bons gestes oui…
Même si nous n’avons pas tous une âme de secouriste, il est important de connaître les attitudes de base qui peuvent permettre de sauver des vies. Parmi ces gestes, on peut noter la position latérale de sécurité (PLS) ou encore le massage cardiaque. Mais comment être sûr qu’on est bien face à une situation d’arrêt du cœur ?
La personne ne fait plus aucun mouvement. Elle ne respire pas, ou seulement avec des halètements irréguliers. Dans ce cas on peut pratiquer un massage cardiaque, en alternance avec des insufflations d’air, sachant qu’une minute sans massage cardiaque, c’est 10 % de survie en moins », poursuit Anne Delvert.
Le recours à un défibrillateur est très pertinent, à condition de bien suivre les instructions d’utilisation. Cet appareil est capable de délivrer un choc pour faire repartir le cœur si cela est nécessaire.
… mais où et comment ?
Des gestes qui ne s’improvisent pas, mais qui s’apprennent. Où et comment ? Il existe un certain nombre d’organismes habilités à dispenser ces formations, comme la croix rouge, la Protection Civile, l’ordre de malte… mais aussi des organismes privés. Tous délivrent un premier niveau de formation de base, le PCS1 (Prévention et secours civiques de niveau 1, une formation de huit heures) . Il s’agit de sensibiliser aux gestes qui sauvent, en une journée. On peut choisir de faire tout en présentiel, ou une demi-journée sur site, et l’autre en distanciel. Ces formations sont accessibles à tous, dès l’âge de 10 ans. Il faut compter en moyenne 60 euros pour s’initier. Tout un chacun peut aussi choisir de suivre des formations un peu plus poussées. Et quand on n’a pas eu la possibilité de le faire, ou qu’on manque de sang-froid, il est toujours possible d’avoir recours à l’appli Sauv’Life, en lien avec le Samu, afin de géolocaliser des défibrillateurs ou des citoyens sauveteurs. Quel que soit votre degré d’intervention, n’hésitez pas à agir, sachant que la meilleure chance de survie d’une victime, c’est la personne à ses côtés !
18 – Pompiers
15 – Samu
17 – Police secours
112 – Numéro d’appel d’urgence européen
114 – Pour sourds et malentendants
M-FR-00012315-1.0 – Établi en septembre 2024